Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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1.12 - Le Grand Méchant Loup
Bad Wolf (1)
Dans un futur lointain, le Docteur, Rose et Jack sont séparés et souffrent d'amnésie partielle. Ils se retrouvent tous les trois obligés de participer à des jeux télévisés mortels dont les perdants sont simplement désintégrés. Derrière les organisateurs de ces jeux cruels se trouvent les ennemis mortels du Docteur : les Daleks...
Diffusion originale : 11 juin 2005
Diffusion française :
11 juin 2005
Réalisat.eur.rice.s :
Joe Ahearne
Scénariste.s :
Russell T. Davies
Guest.s :
Jo Stone-Fewings
,
Susannah Constantine
,
Trinny Woodall
,
Jenna Russell
,
Paterson Joseph
,
David Hankinson
,
Alan Ruscoe
,
Abi Eniola
,
Dominic Burgess
,
Jamie Bradley
,
Jo Joyner
,
Karren Winchester
,
Kate Loustau
,
Sebastian Armesto
,
Martha Cope
,
Sam Callis
,
Bar
,
Nisha Nayar
,
Davina McCall
,
Barnaby Edwards
,
Anne Robinson
,
Paul Kasey
,
Nicholas Pegg
,
Nicholas Briggs
,
John Barrowman
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Avis favorable | Déposé le 25 juin 2020 à 23:57 |
Bad Wolf et The Parting of the Ways est le tout premier final de saison de Doctor Who, et un final de saison dans Doctor Who c'est très souvent l'égal d'un bouquet final après un très long et très beau feu d'artifice. Et ce bouquet final, il se traduit par une critique des jeux télévisés. Après les médias dans The Long Game, c'est au tour de la télé-réalité et autres Maillon Faible de se faire satirer dans l'introduction d'un double épisode qui finira dans des conditions pour le moins particulière. Car, en effet, ce double épisode signe le retour des Daleks, mais cette fois-ci ils ne sont pas seuls, ils sont une armée se comptant par plusieurs centaines de milliers ! Tous recréés à partir de corps humains et de cellules de l'Empereur des Daleks. Il s'agit d'une race de Dalek impure, mais qui refusent eux-même de l'admettre, accusant de blasphème le Docteur quand il mentionne le fait que ces Daleks sont à moitié humain. Car en effet, ces nouveaux Daleks vouent un véritable culte à l'Empereur des Daleks, considéré comme Dieu. Une idée intéressante, surtout quand les Daleks ont été établis comme une menace à l'humanité dès l'épisode 6, même en étant seul. La tension de cet épisode s'est majoritairement créé grâce à "Dalek", qui a clairement rendu les Daleks plus menaçants que jamais dans l'imaginaire collectif et ça se paye. Et de l'autre côté, on a la tension des jeux télévisés : chaque participant qui perd à un jeu télévisé en est désintégré (enfin plutôt téléporté dans le vaisseau des Daleks afin d'être transformés en eux). Cette tension se traduit par des séquences de Big Brother avec le Docteur où chaque personne évincée finit désintégré, des séquences d'une émission de mode meurtrière avec Jack Harkness et surtout des séquences de Maillon Faible avec Rose où "Anne-Droid" élimine le maillon faible, et rien que pour le Maillon Faible cet épisode s'accorde le titre d'une de mes ambiances préférées de toute la série. Je n'ai jamais plus de la vie pu penser au Maillon Faible sans penser à cet épisode, tant il m'a marqué, et pour de bonnes raisons. Car cet épisode, c'est l'épisode où tout le développement de Rose prend son sens : on passe d'une fille qui mène une vie banale et qui finit par découvrir un autre mode de vie avec le Docteur, devenant non seulement bien plus forte et plus courageuse, mais également dépendant de ce nouveau mode de vie. Lorsque le Docteur décide d'abandonner Rose sur Terre avec son TARDIS, et cette séquence est au passage tout simplement magnifique avec sa musique au piano et son hologramme du 9ème Docteur qui essaye de convaincre Rose qu'il a fait le bon choix de respecter la volonté de Jackie Tyler et de ramener sa fille saine et sauve dans une situation où elle n'aurait pas pu suurvivre, Rose se met à pleurer devant Mickey et Jackie quand elle se rend compte que sa vie dans l'espace avec le Docteur est terminé, comme le Docteur elle refuse d'abandonner. Mais cet épisode, c'est surtout la première étape de la résolution du fil rouge de la Guerre du Temps : le Docteur doit de nouveau faire face à une situation où les Daleks mettent en danger une population entière (autrefois Gallifrey, maintenant la Terre) et dont la seule solution qu'il trouve est le double génocide. Et c'est très beau, car ça permet de remettre en contexte ce qui l'a poussé à faire ce choix durant la Guerre du Temps, mais aussi de voir son évolution au fil de cette saison. Dans "Dalek", il n'aurait pas hésité à détruire l'humanité pour protéger l'univers d'un seul Dalek. Ici, il préfère être lâche en n'activant pas les ondes delta et mourir afin de laisser à l'humanité une chance de s'en sortir face à 200 000 Daleks, même si il sait très bien que c'est statistiquement improbable que l'humanité ou même le reste de l'univers s'en sorte. C'est un développement de personnage propre au 9ème Docteur, sa haine et sa colère du début de la saison s'est peu à peu transformée en pitié et en empathie. C'est un Docteur qui se remet de ses traumatismes de guerre, et qui s'en remet grâce à sa relation avec Rose. En vivant des aventures où il voit un Dalek se suicider et commettre un génocide car il ressent des émotions, où il voit le père de Rose se sacrifier pour sauver l'humanité, où il combat une menace virale durant une guerre sanglante mais dont chaque victime en finit vivante et guerrie de leurs blessures, il s'est reconstruit une humanité. Et cette humanité, on le doit à ces deux mots : "Bad Wolf". "Bad Wolf" est à la fois la meilleure et la pire chose qui est arrivé à ce double épisode. La meilleure pour des raisons évidentes : ces mots sont un symbole de la réunion entre le Docteur et Rose, une réunion qui a permis à l'un des êtres les plus importants de l'univers de se trouver une conscience et de regagner de l'empathie, de l'humanité. La pire, car elle a aussi servi de deus ex machina. Deux ex machina dont j'ai énormément de sympathie tant il a été teasé au long de la saison, mérité par Rose, et qui aura finalement donné la mort du 9ème Docteur, mais qui reste une facilité scénaristique un peu décevante au vu de la qualité de l'épisode, et qui sépare selon moi l'excellence de cet épisode à la perfection (même si ça reste mon épisode préféré de la saison). "Bad Wolf" a également marqué les esprits car il s'agit du fil rouge de la saison, et qu'il s'agit d'une démarche de se démarquer de la série classique ne possédant rarement un fil rouge (on a bien l'ermite dans les épisodes du 3ème Docteur ou l'arc de la Clé du Temps dans la saison 16 mais ça s'arrête là en général). À titre personnel, j'aime énormément ce fil rouge, car il est très simple et en apparence inexpliquable. La personne qui visionne la série est récompensée par son implication, et j'ai personnellement ressentie beaucoup de fierté quand j'ai remarqué que le tag sur le TARDIS à la fin de l'épisode 5 était étonamment similaire au nom de code de l'hélicoptère de l'épisode 6, et savoir que tout ce setup a un payoff aussi grandiloquant est probablement l'une des choses les plus satisfaisantes de toute la série. Et si je trouve que cette saison est aussi remarquable, ce n'est pas juste pour le duo du 9ème Docteur et de Rose qui présente une réelle alchimie où souvent les deux sont confrontés à des disputes pour des choix moraux, pas juste pour avoir fait revivre cette série qui cible autant les nouveaux fans que les anciens, pas juste pour avoir créé des personnages secondaires remarquables comme Mickey Smith, Jackie Tyler ou surtout Jack Harkness, pas juste pour son fil rouge discret mais satisfaisant, pas juste pour son lot d'épisode marquants voire absolument géniaux (Dalek, Father's Day, The Doctor Dances, The Parting of the Ways...), pas juste pour son ambition démesurée par rapport au budget donné pour les décors et les effets spéciaux (bien que ça fasse partie du charme de cette saison), mais également pour être celle avec la continuité interne la plus forte : pas un seul épisode n'est dispensable pour comprendre la fin, mais pourtant tous peuvent être vus séparément. Car, si vous souhaitez tout comprendre de Bad Wolf/The Parting of the Ways, il faudra d'abord que vous regardiez The Long Game afin de comprendre l'histoire du Satellite 5 et Dalek afin de connaître les Daleks, mais également Boom Town si vous voulez savoir pourquoi Rose veut regarder le coeur du TARDIS, ainsi que de comprendre ce qu'est l'extrapolateur qui permet au TARDIS et au sommet du Satellite 5 d'avoir un champ de force. Boom Town qui est évidemment irregardable sans avoir vu Aliens in London/World War Three, puisqu'ils introduissent les Slitheens et Margaret Blaine, mais également The Inquiet Dead puisque c'est cet épisode qui introduit la faille spatio-temporelle à Cardiff, ainsi que The Empty Child/The Doctor Dances, puisqu'il introduit le personnage de Jack Harkness, qui restera présent jusqu'à la fin de la saison. Et n'oublions pas que Father's Day est mentionné par Rose, quand elle veut convaincre Jackie d'ouvrir le coeur du TARDIS, puisqu'elle lui rappellera que c'est grâce au Docteur que Pete a eu plusieurs heures de vie supplémentaire. Et évidemment, toute la saison est irregardable sans avoir vu Rose et The End of the World, qui sont les deux épisodes d'introduction à la série qui sont inséparables malgrés le fait qu'il s'agisse de deux épisodes totalement séparés. Et vous pouvez vérifié, j'ai mentionné tous les épisodes de la saison 1. Cette saison 1 est la seule à avoir une continuité interne aussi forte, et ce même 15 ans après. Et pourtant malgré tout, chaque épisode peut être vu comme un stand-alone, même le final qui se tient sur beaucoup de chose, reste dans les faits un épisode se portant sur la critique de la télé-réalité, que tout le monde peut regarder tout en comprenant la globalité de l'épisode. Et enfin, commment peut-on passer à côté du jeu d'acteur absolument brillant de Christopher Eccleston ? Il s'agit du Docteur de la guerre, celui des traumatismes, qui finit par celui de l'empathie. Un développement naturel qui sera plus ou moins emprunté par Peter Capaldi (que je trouve excellent aussi, même si son développement est clairement moins impressionnant que celui d'Eccleston). Christopher Eccleston est malheureusement l'acteur à avoir incarné le Docteur (sans compter John Hurt) à avoir eu le moins de temps à l'écran après le 8ème Docteur de Paul McGann, voire celui à avoir eu le moins de représentation tout court si on compte la série audio de Big Finish. Ce qui donne lieu à ce qui est selon moi le Docteur le plus sous-estimé de toute la série, ce n'est clairement pas le talent qui lui manque mais avoir une seule saison reste assez faiblard par rapport aux trois de David Tennant, Matt Smith, Peter Capaldi et probablement Jodie Whittaker (et ça c'est sans compter l'ancienne série et ses 7 saisons de Tom Baker !), et il s'agit d'un Docteur clairement sous-estimé, alors qu'il s'agit de l'un des plus intéressants. Il laisse sa place au 10ème Docteur de David Tennant pour les trois saisons suivantes, que j'apprécie beaucoup mais qui ne figurera pas dans mon top 3 personnel. Pour conclure, je pense que cette saison 1 n'est pas définissable en un seul autre mot que fantastique. Il s'agit de ma saison préférée de la série, non pas en terme d'épisode bien qu'il ne soit clairement pas en retrait sur cet épisode, mais en terme de vision générale. RTD était un fantastique showrunner, et il est arrivé à faire du revival de la série un évènement bien plus important qu'un simple revival : une réelle nouvelle vision de la série, une vision éducative mais divertissante, une vision tout publique mais mature, une vision d'ambition visuelle malgré un budget faible. Une vision qu'il respectera pour les trois saisons suivantes, mais le travail de cet homme ainsi que de Christopher Eccleston sur cette saison 1 restera malgré tout proche de la perfection. Si il y a bien une saison à regarder de toutes les 57 ans de la série, c'est bien celle-là. Et si ce n'est pas la meilleure en terme d'épisode, c'est qu'il y a encore mieux à voir après ! |
Avis favorable | Déposé le 03 décembre 2018 à 13:58 |
Je suis d'accord avec Galax, l'épisode fait très vieux. Il n'a pas bien vieilli du tout. Néanmoins, contrairement au précédent, il n'est pas ennuyeux une seconde. On a suffisamment d'humour pour que le tout passe bien, l'action est là et la révélation des grands méchants est bien fichue. Maintenant : fin de saison 1 ! Exterminaaaate. |
Avis favorable | Déposé le 02 novembre 2018 à 18:59 |
Spoiler
Un satire mordante (et parfois assez hilarante) qui aboutit à un Docteur qui n’a jamais été aussi désespéré et prêt à affronter le pire pour sauver des monstres celle qui l’a sauvé. |
Avis favorable | Déposé le 13 avril 2016 à 11:49 |
Une nouvelle fois, j’ai passé un bon moment devant un épisode de Doctor Who. Il y a dans ces 40 minutes ce petit brin de folie que j’avais très vite repéré dans la série et qui m’avait tout de suite attiré. J’ai trouvé les parodies d’émissions TV assez drôles. Même si au final elles manquent clairement de finesse et de nuance, elles m’ont permis de passer un bon moment. En outre, elles ont quand même le mérite d’apporter un aspect réflexif à cet épisode et qui n’est pas dénué d’intérêt. Ça c’est pour la partie fun de l’épisode. Mais il n’y a pas que ça que j’ai apprécié. J’ai trouvé intéressant de faire culpabiliser le Docteur. Cela permet au personnage de se questionner et de se rendre compte que les choses ne sont pas toujours évidentes et que vouloir faire le bien a parfois des conséquences plus dramatiques. J’aime bien quand les séries de ce genre foutent leur personnage principal dans une position difficile. C’est souvent très pertinent. Autre chose que j’ai aimé dans cet épisode : la détresse du Docteur au moment de la désintégration de Rose. C’est à ce moment-là que l’on cerne vraiment l’affection qui lie les deux protagonistes. Cela ne fait que renforcer davantage l’empathie que je peux ressentir pour ce duo. Et enfin, cet épisode s’illustre surtout par cette révélation finale avec l’arrivée des Daleks. Franchement, je ne m’y attendais absolument pas et c’était hyper jouissif d’être surpris de la sorte. Ce twist a totalement fait basculer cet épisode et devinez quoi ? Je n’avais qu’une hâte… celle de découvrir la suite ! |
Avis favorable | Déposé le 16 juillet 2015 à 12:44 |
J'ai un peu de mal avec cet épisode, l'idée des jeux télévisés est amusante, mais semble plus un moyen de gagner du temps en attendant la révélation finale. |
Avis favorable | Déposé le 05 juin 2015 à 12:30 |
La critique de la télé réalité est vraiment top, assez drôle et malsain à la fois. |
Avis favorable | Déposé le 08 novembre 2014 à 23:02 |
Un pur bonheur cet épisode ! La parodie des jeux télé est très surprenante et très bien amenée. Seul ombre au tableau je trouve : le personnage de Jack Harkness, pas très utile depuis son apparition... |
Avis favorable | Déposé le 07 octobre 2014 à 10:12 |
Du pur fun en barre! J'adore l'idée que quasiment tous les épisodes stand alone étaient en fait les morceaux du puzzle de la saison 1. Quel panard cet épisode : entre les parodies des jeux et le cliff final, du plaisir en bouteille. Par contre, petit bémol : Capitaine jack Harkness. J'ai beaucoup de mal avec ce personnage. Je ne sais pas si c'est l'acteur ou l'écriture, mais je trouve qu'il n'arrive pas à prendre corps sur l'écran. Je le trouve fadasse. Je n'irai pas jusqu'à dire que Mickey a plus de présence que lui, mais je ne suis pas loin de le penser. (ceci est une prétérition) |
Avis favorable | Déposé le 24 décembre 2013 à 20:56 |
Episode franchement assez sympa avec les jeux télévisés, idée originale et bien mise en place, le twist est cool, l'histoire est bien tournée. On a hate d'avoir la réponse sur le mystère Bad Wolf |
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Enfin les Dalek reviennent, et ils ont l'air aussi cons que fâchés ! J'aime toujours autant les réactions du Docteur qui cherche sans cesse à nous surprendre et ne se démonte pas même lorsqu'il n'a pas de plan.
Vraiment impatient de voir la suite de cet épisode !